!!!!Update: depuis la publication de cette article, nous avons appris que la compagnie « Virgin » supprimait la viande de boeuf et l’huile de palme de tous ces menus. Un petit pas dans le bon sens qui on l’espère fera des émules. Pour en savoir plus sur cet info, retrouvez la totalité de l’article en anglais sur Livekindly.

Hello! 

Comme beaucoup, je suis parfois amenée à me déplacer en avion. Chaque fois, cela me fait réfléchir sur l’impact environnemental de ce mode de transport. Bien entendu, on peut toujours prêcher qu’il faut privilégier les autres modes de transport mais en réalité,  c’est loin d’être toujours possible… On le sait, l’avion est le mode de transport le plus polluant en terme d’émissions de CO2. Pour essayer de remédier à ce problème, certaines fondations pour l’environnement proposent aux usagers de « compenser » leur empreinte carbone en réinvestissant dans des projets écologiques. Même si cela est controversé en raison de l’aspect déculpabilisant,  ces propositions sont pertinentes car elles sont, à l’heure actuelle,  le seul moyen à notre disposition pour limiter concrètement l’impact écologique du transport aérien. L’initiative ne concerne d’ailleurs pas seulement les déplacements en avion mais l’empreinte carbone des individus et des entreprises en général. Si cette démarche vous intéresse, le site de la fondation Good Planète propose une interface très simple et rapide pour la réaliser.  

Mais les émissions de CO2 ne sont pas le seul problème écologique du transport aérien. Que dire de ces plateaux repas suremballés et de tous ces petits gadgets (écouteurs, jeux pour enfants, couvertures) déballés, utilisés seulement le temps d’un vol et puis jetés? Personnellement, ça me rend malade que je pense au nombre vertigineux de vols longs courrier chaque jour et aux déchets qu’ils produisent! J’attends de voir quelle  compagnie sera assez audacieuse pour oser des gobelets réutilisables, ça serait un bon début ! En attendant, il reste possible de limiter les dégâts à sa petite échelle, en planifiant son déplacement en amont, en emportant ses propres snacks (mélanges de noix, fruits secs/frais, cookies…) dans des contenant réutilisables. Les liquides étant interdits dans les avions, on ne peut donc pas passer les security checks avec avec sa gourde fétiche remplie d’un délicieux thé glacé préparé à l’avance mais rien en revanche n’interdit de la transporter vide! Elle sera utile sur notre lieu de destination et pendant le vol, il suffit de demander aux stewarts de la remplir en lieu en place des gobelets et tasses en plastique proposées. N’ayez pas peur de demander, à chaque fois que je l’ai fait, j’ai été exaucée avec un sourire dont seules les hôtesses et stewarts ont le secret. Et pour être au top du zéro déchet, pensez à emporter aussi quelques fines serviettes de table lavables (surtout si vous voyagez avec des petits!) pour éviter les serviettes en papier. Ca ne règle pas toute la question du gaspillage dans l’avion mais ça limite un peu les dégâts et surtout,  aide à rendre visible et « démocratiser » la démarche zero déchet. 

Enfin, si cela vous intéresse, je vous invite à lire  cet article (en anglais) proposant un classement des compagnies américaines et européennes les plus « vertes ». Notez qu’il existe plusieurs classements de ce type, difficile de savoir à quel point ils sont fiables…

Allez, rêvons encore un peu plus loin…et si tous les repas servis dans les avions étaient véganes par défaut afin de convenir au plus grand nombre? Alors, si un passager souhaitait absolument de la viande, il devrait en faire la demande et payer un supplément ! Ca vous semble utopique? C’est pourtant tellement plus logique! 😉

Bon voyage!

Hélène

PS Non ce billet n’est pas une mauvaise blague en période de grève des transports, cela fait longtemps que j’avais envie d’évoquer le sujet des déplacements en avion !